Pionnières en cinq générations
Fille et petite-fille des pionnières Madeleine Laroque [1] et Marguerite Caplan [2], Marie Dunis était aussi une pionnière et la mère de deux pionnières, Marie et Catherine Darosbille. [3][4] Son arrière-grand-mère avait été une pionnière en tant que mère de la deuxième génération de Capela (Caplan) de la baie des Chaleurs. [5] De mères en filles, ces femmes « pionniaient » sur cinq générations !
Le 6 août 1761, Marie Dunis figurait certes dans le recensement le long des Côtes de L’Acadie, à « Paspediack », avec ses parents, une fille et un garçon: sa soeur Geneviève, née le 16 juin 1760 à Ristigouche [6], et son frère Léon. En août 1777, elle vivait avec son époux Bertrand Darrosbile et leur fille Marie, née le 10 mars. [7] L’année suivante, sa soeur Geneviève épousa Pierre, le frère de Marie Albert [8], et partit vivre au sud de la belle baie, à Caraquet.
Son frère Léon et ses deux autres soeurs, Madeleine et Catherine, se marièrent dans la décennie suivante, en 1784 et 1787. L’une demeura à Paspébiac avec Jean Huart, le fils de François et de Geneviève Dugué [9], et l’autre quitta vers l’est avec François David, le fils de Jean et de Françoise... (Michel ?). Tandis que son frère Léon décédait tout jeune père de famille, sa belle-soeur Marguerite Brasseur, fille de Mathurin et de Catherine Dugué [10], devenue une jeune veuve seule avec trois enfants, se remariait en 1797 avec André Roussi, le fils de Pierre-Léon et d’Anne Chapado. [11]
Marie devint la mère de six filles et trois garçons, la tante d’une trentaine de nièces et de neveux (Albert, Huart, David, Dunis), la grand-mère d’une soixantaine de petits-enfants (Arotsaina, Darosbille, Huart, Chapado, Aspirot, Allain, Anglehart). D’ailleurs, ses deux belles-filles étaient des descendantes de Marguerite LeBerton 12] : la première, Marie-Rose Dugué [13], la fille aînée de Pierre et de Marie-Josephe Brasseur; la seconde, Marie-Osite Dugué, une des trois filles de René et de Françoise Gallien. [14]
Dans ma généalogie, Marie Dunis se retrouve cinq fois, la plus rapprochée de moi à ma septième génération, par son fils cadet Adrien (sosa 32) dans ma lignée patronymique. Ensuite, à ma huitième génération, sa fille Isabelle (sosa 85) côtoie presque Catherine (sosa 89) de mon côté paternel; et de nouveau Catherine (sosa 121) qui revient en solitaire de mon côté maternel. Enfin, Geneviève (sosa 151) prend sa place à ma neuviève génération de mon côté paternel.
© Lucie Delarosbil, 2015
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