La réalité du déni par sa transformation

Publié le par Lucie Delarosbil

Je voulais publier le tableau des habitants de Paspébiac en 1777, le premier recensement officiel de Paspébiac en tant que tel, un tableau rédigé en anglais et signé par Nicholas Cox, qui fut le premier lieutenant-gouverneur du district de Gaspé, nommé par Guy Carleton en 1775, mais qui n'arriva dans le district qu'à l'été 1777. Puis, Haldimand prit la place de Carleton en 1778. Si ça vous intéresse, les liens sont mis directement sur les personnages.

Finalement, j'ai changé d'avis. L'article sur le recensement viendra plus tard. La lecture de la vie de ces personnages me font voir la continuité du contrôle britannique, qui perdure par le biais de leurs descendants actuels, des arrogants, par la manière qu'ils traitent notre langue française au Québec et ailleurs partout dans le fameux Canada bilingue juste en théorie, mais pas en pratique.

N'oublions pas que le ''très honoré et très encensé'' Charles Robin avait quitté les lieux et le peuple de Paspébiac, pour se réfugier dans son île natale anglo-normande, Jersey, de 1776 à 1783, pendant la guerre de l'Indépendance des États-Unis. Un article de Le Soleil de 2017 omet d'ajouter son absence de sept ans. L'auteur affirme que Charles Robin a vécu de 1766 à 1802. Au départ, le titre de l'article est quand même assez mensonger. Paspébiac existait depuis longtemps avant l'arrivée de Charles Robin. Il était déjà cité dans le livre basque de Piarres Detcheverry, en 1677, sous la graphie de Pecebiac.

Il existe comme une sorte de lobbying à Paspébiac qui veut faire vivre le monde dans le déni de la réalité du traitement de nos pionniers, de comment Charles Robin et ses neveux ont exploité nos ancêtres Paspéyas, tout le long de la baie des Chaleurs jusqu'à la Côte-Nord, tout en vidant la baie de ses morues. Et, cette sorte de lobbying, ça s'amplifie insidieusement, sournoisement. Peut-être depuis l'existence de mon blogue en 2010. Peut-être pas non plus. Ce n'est pas une recherche qui m'intéresse en tant que telle.

Deux exemples. Paspébiac Patrimoine et le Site historique national se sont mis à créer des blogues depuis environ deux ans. La pandémie, peut-être ! C'est leur droit, j'en conviens. Ils sont très beaux d'ailleurs, ces blogues, beaucoup de photos. Oh ! comme je les envie ! 

Aussi, on peut constater que leurs deux sites sont très unis l'un à l'autre. Par exemple, Paspébiac Patrimoine pose un hyperlien du logo du Site historique national au bas de ses pages. MAIS (scandale !), ce lien nous envoie vers la version en langue anglaise de notre fameux site historique. Voyez-vous ? C'est quand même troublant. À Paspébiac, on est majoritairement français, de langue et d'origine.

Au sujet de mon blogue, certaines personnes ne semblent pas apprécier mon angle, ma manière d'aborder les sujets, ma défense de la vérité de nos ancêtres exploités par un Jersiais qui n'a jamais fondé une famille, ni à Paspébiac, ni à Jersey. Quel homme ! On parle du 18e siècle, là ! Affaires, argent et pouvoir le motivaient. Le sexe peut-être aussi, qui sait...

Pas juste mon angle qu'on ne semble pas apprécier ! Un article de Médiapart en 2011 semble avoir bien mis ces certaines personnes dans tous leurs états. Et si nous allions voir une photo de deux de ces personnes très unies à la section du Restaurant L'Ancre, situé sur le site historique. L'union fait la force !

Grand village, réveille-toi !

© Lucie Delarosbil, 2023

Modifications : 14 janvier 2023

Publié dans Jersiais, Etats-Unis

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R
Oupps!<br /> Y'a d'la houle!<br /> Ça va brasser tantôt. Charles Robin n'était-il pas quelque peu le SÉRAPHIN de la Paspébiac!?<br /> Il faisait la pluie et le beau temps. Contrôlait les travailleurs de la pêche par un endettement provoqué et maintenu. Il a sauvé Paspébiac de la prise de possession par les Loyalistes, mais s'est quand-même réservé le contrôle des terres, et n'en a distribué que quelques parceles aux habitants, les empêchant ainsi de pouvoir vivre des produits de la terre!<br /> Mais, on n'a jamais entendu parler d'une belle Donalda!<br /> Ne lâche pas, Lucie Ô!<br /> RealT
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L
En effet, Réal, vous aviez raison. Je viens de constater que ça brasse. À suivre !