Nos familles d'hier à aujourd'hui

Publié le par Lucie Delarosbil

En ce qui a trait aux familles de Paspébiac, les documents officiels, disponibles et accessibles, débutent en 1773 dans les registres de Carleton. En 1987, l'historien Bona Arsenault avait compilé les mariages, naissances et décès de ce village de la Baie-des-Chaleurs et les avait publiés dans ses deux livres Les registres de Paspébiac : l'un pour les années 1773-1910 et l'autre pour les années 1911-1960.

Sans entrer dans une analyse exhaustive, il s'avère possible d'évaluer approximativement l'évolution des familles en étudiant l'espace que chaque famille occupait pendant ces deux périodes. Il suffit de compter le nombre de pages pour chaque famille des plus importantes en ancienneté et d'effectuer quelques calculs statistiques.

De 1773 à 1910, vingt familles pouvaient être prises en considération. Voici les résultats de l'espace qu'elles occupaient en pourcentages décroissants : HUARD (12%), DUGUAY (7.5%), LOISEL (7%), LEBRASSEUR (7%), DELAROSBIL (6.5%), JOSEPH (6%), CASTILLOUX (5.5%), DENIS (5%), CHAPADOS (4.5%), HORTH (4.5%), ROUSSY (3.5%), ASPIROT (3.5%), ANGLEHART (3%), PARISÉ (3%), ALBERT (2.5%), LEBLANC (2%), WHITTOM (1.5%), MALDEMAY (1.5%), FULHAM (1%) et ALAIN (1%).

Pendant cette période de cent trente-huit ans, la plus grande famille fut celle des HUARD, ce qui est tout à fait remarquable par le fait qu'elle prenait presque le double d'espace que les quatre familles suivantes et qu'elle était absente du recensement de 1777.

Maintenant, voici les pourcentages de la période 1911-1960, pour les mêmes familles, dans le même ordre : HUARD (6%), DUGUAY (3.5%), LOISEL (5%), LEBRASSEUR (6.5%), DELAROSBIL (7%), JOSEPH (7%), CASTILLOUX (8%), DENIS (5%), CHAPADOS (4%), HORTH (8.5%), ROUSSY (3%), ASPIROT (5.5%), ANGLEHART (1.3%), PARISÉ (2.7%), ALBERT (1%), LEBLANC (1.3%), WHITTOM (4%), MALDEMAY (1.6%), FULHAM (2%) et ALAIN (1.3%).

Durant cette période de cinquante et un ans, les familles LOISEL, CASTILLOUX, HORTH, ASPIROT, WHITTOM et FULHAM prirent du volume aux dépens des HUART, DUGUAY, ANGLEHART et ALBERT, lesquelles diminuèrent de moitié ou plus. Cependant, la famille GRENIER qui ne fait pas partie de cette liste augmenta de 3% son occupation de l'espace.

Finalement, afin d'en apprendre plus rapidement sur la situation actuelle, c'est le bottin téléphonique qui a permis de connaître les plus grandes familles en 2011 à Paspébiac.

Voici les résultats pour les même familles : HUARD (7.4%), DUGUAY (4%), LOISEL (6.7%), LEBRASSEUR (7.6%), DELAROSBIL (9.6%), JOSEPH (8.2%), CASTILLOUX (7.4%), DENIS (7%), CHAPADOS (2.6%), HORTH (11%), ROUSSY (2.4%), ASPIROT (9.4%), ANGLEHART (1.5%), PARISÉ (3.2%), ALBERT (1%), LEBLANC (2%), WHITTOM (3.6%), MALDEMAY (0.7%), FULHAM (1.6%) et ALLAIN (2%).

Les trois premières familles s'avèrent les HORTH, DELAROSBIL et ASPIROT. Les suivent de près les JOSEPH, LEBRASSEUR, HUARD, CASTILLOUX, DENIS, LOISEL... et encore les GRENIER. Malgré leur absence de la liste initiale, les GRENIER prirent graduellement de l'ampleur et se retrouvent maintenant parmi les dix premières grandes familles de Paspébiac, juste avant les DUGUAY.

© Lucie Delarosbil, 2011

Modifications : 21 avril 2021

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C
Je veux savoir de génération en generation
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L
Excellente idée ! Merci !